Puget sur Argens, un village provençal

L’histoire de notre territoire s’inscrit pleinement dans l’histoire de la Provence.

Des outils paléolithiques et néolithiques découverts lors de fouilles archéologiques attestent l’ancienneté de la présence humaine.

Les abris naturels de l’Estérel ont servi de forteresses aux premiers hommes qui au cours des siècles sont descendus dans la plaine pour cultiver la terre.
Les romains ont ensuite développé les routes et les techniques agraires.

C’est à l’époque de la Rome Antique que de nombreuses avancées ont eu lieu,  le nom de la commune est d’ailleurs issu du mot latin « podium », qui désigne une petite butte  sur laquelle avait été bâtie la villa romaine Pogito dépendante de la colonie de Forum Julii de Fréjus.

Puget sur Argens se situe sur la Via Aurélia qui faisait la jonction entre l’ancienne Gaule et Rome. Plusieurs bornes milliaires qui jalonnaient cette voie ont été retrouvées sur la commune, vous pouvez en voir une à l’intérieur de l’Eglise et à la cave des Escaravatiers.
Souvent gravées, ces bornes jalonnaient le chemin et symbolisaient le pouvoir de l’empereur.

Les romains ont également utilisé la roche des contreforts de l’Estérel pour la fabrication de meules. Elles sont encore visibles dans la forêt communale pugétoise, elles se dévoilent au détour d’une randonnée, témoignage émouvant de la richesse de notre histoire.

Sa situation stratégique a fait de notre territoire un enjeu important et l’a donc fragilisé. Il a été détruit à de nombreuses reprises, notamment en l’an 940 quand les Sarrasins rasèrent ce qui était alors la villa Pogito, et au XVIème siècle, lors du passage de Charles Quint (1524) et des guerres de religion qui entraînèrent la destruction du château.  Aujourd’hui, il reste la tour de guet, tour de l’horloge surmontée d’un campanile, c’est le cœur du village.

C’est en 1599 que Barthélémy Camelin, évêque de Fréjus abandonna une partie de ses droits féodaux sur le domaine et notamment l’usage du four, le territoire devint alors une commune se dotant d’un blason.

Puis au cours des siècles, de nombreuses activités industrieuses ont permis le développement du village: magnaneries, bouchonneries, domaines viticoles et oléicoles, fabrication de canisses…

Une histoire à parcourir au fil de vos visites et balades…

Ancien four banal du XIIIe siècle

Il se trouve à l’intérieur de la bibliothèque : un témoignage du système  féodal. Les banalités  étaient des installations techniques  entretenues par le seigneur et  mises à disposition des habitants de la seigneurie moyennant finance. L’évêque de Fréjus a été le seigneur du territoire pugétois jusqu’à la révolution.

 

Rue Marie Curie

Une des rues les plus pittoresques du village, ses habitants ont à cœur de la fleurir toute l’année.

 

Rue Callas

Une des plus anciennes du village. Au niveau du sol, on distingue des soupiraux par lesquels on faisait passer le raisin dans les caves pour faire le vin. A l’époque des vendanges, chaque famille pressait le raisin, une occasion d’être ensemble et de célébrer le cycle des saisons.

 

Espace Cézanne

Un relai templier aurait été édifié à ce même emplacement. La Commanderie principale se trouvait sur l’actuelle commune de Villecroze, dans l’arrière-pays varois.

 

Eglise gothique dédiée à Saint-Jacques-le-Majeur

Construite entre 1572 et 1577, agrémentée d’un petit patrimoine classé aux monuments historiques dont la cloche de l’église datée de 1774, des retables datés de 1696 et restaurés en 1872 et les statues de la Vierge. Vous y découvrirez également une borne milliaire romaine. Cette dernière se trouve dans l’angle du premier pilier, en entrant à gauche. Elle sert de socle pour accueillir les fonts baptismaux.

 

Tour de l’Horloge avec campanile du XVIIIe siècle

Datant de 1776, elle a été édifiée sur les anciennes fortifications dont on peut encore voir les limites aujourd’hui.

 

Fontaine place le Bigot

Fontaine commémorative de l’arrivée des eaux de la Siagnole, 1895. Elle est surmontée d’une statue dénommée l’Automne.

 

Carrière de meules

Un des nombreux vestiges des meulières romaines. . La rhyolite amarante, constituant principal du Massif de l’Estérel, convenait parfaitement à l’extraction de ces meules destinées aux moulins de la région pour fabriquer la farine ou l’huile d’olive.

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